Les métiers du bois manipulent quotidiennement le bois sous toutes ses formes et travaillent par sciage, rabotage, ponçage, toupillage, sablage… via des machines à bois ou manuellement générant poussières, copeaux et sciures de bois dans les ateliers. Lors de ces opérations, un (ou plusieurs) opérateur est toujours présent et s’expose aux risques qu’engendrent ces poussières. 

 1/ Quels sont les métiers concernés ? 

En France, "la filière représente 378 000 emplois directs, dont 35 400 emplois dans la gestion des forêts, l'exploitation forestière et la scierie; 119 500 dans le travail du bois (meubles, papier carton, emballage); 131 400 dans le bois construction, 40 000 dans le bois énergie." Source ONISEP.fr 

De l'artisanat à la grande industrie de première et seconde transformation de la filière bois, tous sont concernés : 

             
 2/ Quelles sont les polluants rencontrés ?

Le bois transformé génère plusieurs formes de polluants pour l'environnement de travail, on retrouve majoritairement : 

3/ Quelles sont les risques pour la santé des opérateurs ?

Les risques dus à l'exposition aux poussières de bois sont nombreux pour les salariés de l'industrie du bois allant de la simple atteinte cutanée à des problèmes plus graves des voies respiratoires, voire jusqu'au développement de cancers.  

La poussière de bois a un impact sur la santé par la présence dans le bois de produits chimiques naturels et/ou des bactéries et champignons.

L'essence du bois joue un rôle sur les problèmes de santé. Par exemple, le bouleau provoque principalement des dermatites, alors que le noyer mène plutôt à des irritations de la peau ou rhinite. On note également que les feuillus sont majoritairement plus générateur de poussières que les résineux.

4/ Comment prévenir les risques liés aux poussières de bois et les évaluer ?

Commencer par évaluer les risques...

Pour prévenir, il est important tout d’abord de reconnaître la catégorie de bois utilisé ainsi que ses effets sur la santé pour mieux comprendre le phénomène et tenter d’anticiper les risques.

Pour assurer la santé et la sécurité des salariés face à l’exposition aux poussières de bois, le dirigeant doit également faire contrôler la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) par un organisme.
Selon la réglementation française, la VLEP poussières de bois ne doit être supérieure à 1 mg/m3 sur le lieu de travail (moyenne pondérée sur 8 heures).

Les solutions qui existent...

Afin de prévenir les risques lors des opérations de nettoyage de l’environnement de travail et de favoriser des espaces moins sujets aux poussières, des solutions peuvent être mises en place :

• Le captage à la source au capot des machines et l’extraction des poussières permet de capter directement les polluants lors des opérations de travail du bois.
• L'aspiration centralisée pour nettoyer et garder un espace de travail toujours propre et éviter l’empoussièrement lors de certaines opérations (utilisation de la « soufflette » et du balai à proscrire).
• Le transport des poussières et copeaux via le réseau d’aspiration.
• Le stockage de ces polluants bois.
• Le contrôle périodique du système de dépoussiérage et captage à la source.
• La maintenance et l’entretien du système.

Et pour un gain d’énergie et de productivité, ces solutions permettent de recycler l’air et de faire du débit variable.  

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